Francisco PERRAMON DUCASI alias Antoine alias Paul ROGER

Perramon

Né le 2 avril 1907 à Barcelone (Espagne)

Artiste-peintre et décorateur, diplômé de l’Ecole des Beaux Arts de Barcelone

Capitaine dans l’Armée Républicaine espagnole.

Militant du Parti Socialiste Unifié de Catalogne (PSUC).

- avril 1941 à avril 1942 : agent de liaison avec le Front National à Bordeaux. Organisateur des groupes de Guerrilleros de la Région de Bordeaux. Effectifs : 200 hommes qui seront à l’origine de la 24ème Division de Guerrilleros.

En avril 1942, il a participé, avec un groupe de Guerrilleros à l’incendie, près de la Gare St Jean, de magasins de l’Intendance allemande qui ont brûlé durant 3 jours (paille et fourrage)

Le 14 avril, avec un groupe de Guerrilleros, près de la place de la Victoire, il a fait sauter à la dynamite un camion de 8 tonnes de l’armée allemande.

Il a participé à des séries de sabotage dans la base sous-marine de Bordeaux et à plusieurs actions contre des membres de l’Armée allemande. Etc……

- avril à mai 1942 : membre du Comité National de l’UNE – Région de Bordeaux

- mai 1942 au 30 novembre 1942 : état-major du Groupement des Guerrilleros espagnols à Toulouse. Puis, membre du Comité Directeur des groupes espagnols de la Zone Occupée. Effectifs : 1.000 hommes environ. Il était, très précisément, "Secrétaire à l’Organisation du Comité de la Délégation en France (Zone Occupée)"; le Secrétaire Général étant José Miret Musté.

- 30 novembre 1942 : arrestation à Paris, par la 3ème section des RG, à 17 heuresà la station de métro du Père Lachaise lors d’un rendez-vous avec Alvarez et Bernal. Ce dernier, non repéré sur les lieux par la police, a pu échapper à l’arrestation; il marchait une vingtaine de mètres devant Perramon.

Détenu à la Santé du 15 décembre 1942 au 3 juin 1943 puis livré aux nazis et transfert à la prison militaire allemande de la caserne Boudet à Bordeaux jusqu’en septembre 1943. Transfert à la prison de Fresnes jusqu’en mars 1944. Transfert à la Santé et procès en avril 1944. Transfert à la prison de Blois pour y accomplir une peine de 3 ans d’emprisonnement. Transfert en mai 1944 à Compiègne. Déporté le 21 mai 1944 à Neuengamme (arrivée le 24 mai). Matricule : 31.518. Transféré en juin 1944 au camp de Stalwerke, à l’usine Herman Goering, où il perd l’index de la main gauche lors d’un sabotage sur un tour servant à la fabrication de bombes d’aviation. Le 4 avril 1945, transféré avec un train sanitaire à Ravensbrück. Le 27 avril, transfert au camp de Malchow où il est libéré le 2 mai 1945 par l’Armée soviétique.

Hospitalisé à son retour en France, à Lourdes, au sanatorium du Pic du Midi puis au Centre de Convalescence de Meillon jusqu’en février 1948.

Son épouse, Amalia Perramon, née Lopez, a été déportée à Ravensbrück. Matricule : 27.243.